La quête de la licorne

Publié le 16 Septembre 2017

L'infini abyssal maintient profondément le chaos des origines stellaires

Frôlant des comètes immatures dans un murmure indicible

Jusqu'à tordre l'ordonnancement vertigineux d'une nature sacrifiée.

Il procède de l'épanouissement d'un environnement déjà mystérieux

Célébrant involontairement l'alchimie des jours qui se languissent

Sous un voile opaque sans fraicheur, métamorphosé en une mort.

Des phalènes fragiles ne tombent plus dans les étangs saumâtres

En tourbillonnant harassés sous des attitudes où se glissent des sels noirs

Parmi quelques brins de déchets qui se font rares et oubliés, des promesses.

Des odeurs choisies et inspirées par des couches épaisses du soleil

S'enroulent dans des limbes en un rituel sauvage de transes et des feuilles

Dans une moisissure qui recouvre la planète de ses reflets nauséabonds.

Le silence absolu poursuit son chemin vers l'oubli de la tourmente

Mène un intarissable combat sans merci contre le réchauffement climatique

Contemple l'effondrement des hautes montagnes et les glaciers en sursis.

Il trace une route décimée depuis et reliant les parc de Patagonie

Sous les teintes vibrantes des aurores boréales et des arcs en ciel inutiles

Assure un sommeil en danger, derrière l'essence de cette beauté vénéneuse.

La lourdeur est comparable à l'effet d'un vent chaud qui sèche les pensées

Ramène la pollution marine vers un monde de moins en moins vert, de

Moins en moins bleus, les emballages tournent dans les pales éoliennes.

Entre les grandes pyramides du désert et celle du cosmos embarqué

Les restes d'une cité jardin inspirée des voyages lointains, jaillit entre les

Immeubles de béton sortis de terre à la place des anciennes forêts vierges

L'artiste en perpétuelle inquiétude dort sous l'aile du corbeau, en prélude

Les centrales nucléaires continuent de vomir leur sale fumée

La dystopie poudre son passage et les vastes contrées pour l'éternité.

Nos corps peuvent désormais flotter au dessus des océans et contempler 

Chaque coin des rochers découpés, par la grâce d'une boue moribonde

Exergue de quelques douceurs de peaux fastes et opulentes, sous le trait.

Car avec le temps, il a bien fallu changer de regard sur nos visites insolites

Parmi les ruines des architectures, le chant éteint des oiseaux balnéaires

Les sculptures ne dialoguent plus avec les signes urbains, et les perles.

Le mot consternation a explosé, les boussoles se sont mises à tourner

Toutes les saisons, sous les dunes sableuses, de l'autre coté du miroir

une épopée sonore à travers une comète bucolique et à ciel ouvert, aussi

Les chasseurs utilisaient une jeune fille vierge pour captiver la licorne

Plein de grâce dans son corps équin. Elle a définitivement disparu de nos

Campagnes, ne pouvant plus purifier les eaux troubles de nos vies.

revenons je t'en prie, à nos jardins investis d'herbes fraiches à la folie

A nos capsules de graines, dans des petites serres enfermées

A nos zestes d'ultime mémoire, en extraits d'huiles essentielles saturées.

Les coupures aériennes d'agrumes saluées danseront avec les noix de

Muscade, de gingembre et de cannelle dans un lit fermenté baigné de

Lumière naturelle, d'ode au plaisir, véritable éponyme d'un long jour.

A l'orée du bois, tu seras à nouveau toute parfumée d'immortalité

Auréolée de tes secrets et fardeaux, tuteurs de résilience. L'imaginaire

Seul permet une nouvelle forme d'amour même sous la tourmente frontale.

 

Jeanne VILLENEUVE

 

 

 

Rédigé par Jeanne villeneuve

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